Se relever d'un trauma, accompagné par un sophrologue
Les évènements qui peuvent être à l'origine d'un stress post-traumatique:
les catastrophes naturelles: tsunami, ouragan, glissement de terrain, inondation
les accidents: noyades, électrocution, brulure grave, accident de voiture ou accident de travail
les agressions physiques ou sexuelles, la violence conjugale
les combats militaires, les situations de guerre
les menaces de mort
Quand consulter?
Il est tout à fait normal d’avoir des réactions plus ou moins intenses dans les jours qui suivent un événement traumatique. La majorité des gens rapportent de la nervosité, de la difficulté à dormir et à se concentrer et une tendance à revivre l’événement (flashbacks, mauvais rêves, souvenirs envahissants).
Lorsque ces réactions persistent pendant plusieurs semaines et sont accompagnées d’une tendance à éviter les pensées, conversations ou situations qui rappellent le trauma, il est probable que vous ayez développé un ÉSPT (Etat de Stress Post Traumatique). Bien qu’il arrive que les difficultés liées à ce trouble s’atténuent progressivement, celles-ci ont plutôt tendance à persister, pouvant durer des années et même, toute la vie. D’un autre côté, une dizaine de rencontres auprès d’un professionnel qualifié permet habituellement de retrouver un fonctionnement normal. (Suzie Bond Ph D in Mamouth mag n°12)
il s'agira alors, dans la démarche de soin, pour le patient:
- de comprendre la signification de ses réactions,
- de mieux gérer son anxiété
- d’effectuer un travail sur les émotions associées à l’événement, comme la culpabilité, la honte et la colère,
- d'affronter graduellement les souvenirs bouleversants et les situations stressantes par des exercices effectués durant la séance et ensuite, chaque jour à la maison.
Les travailleurs sociaux, éducateurs, assistant(e)s sociales, mais aussi avocats, magistrats, les médecins, infirmiers, pompiers, policiers sont régulièrement exposés à des événements potentiellement traumatiques, notamment à des comportements agressifs de la part des usagers. (agressions de la part d'un client)
La victimisation criminelle peut engendrer diverses conséquences physiques, psycho- logiques, financières, sociales et existentielles, et ce, tant pour la victime que pour ses proches ou pour les témoins de cet événement. Conséquemment, les personnes exposées à un acte criminel sont susceptibles de se sentir dépassées et d’avoir besoin d’aide dans le respect de leurs besoins et à leur rythme, afin de cibler les stratégies les plus adéquates pour composer avec la situation. la plupart des victimes sont initialement en état de choc, de confusion, de déséquilibre, dans les pre- mières heures suivant l’événement. À ce moment, certaines auront besoin de se retrouver seules afin de «digérer» ce qui vient de se passer. D’autres souhaiteront parler avec une ou plusieurs per- sonnes de leur entourage. En ce qui a trait aux victimes de crimes violents, on rapporte qu’environ 20 % à 40 % développeront un état de stress post-traumatique, alors qu’environ 30 % auront des troubles de sommeil et que 15 % souffriront d’une dépression. Les victimes vivent en général beaucoup d’anxiété à l’idée de témoigner, tant lors de la plainte que lors du procès. (cf Isabel Fortin, en collaboration avec le CAVAC de Montréal in Mammouth mag n°12)